Avocat Millau

LE CABINET VOUS ACCOMPAGNE AVEC EMPATHIE ET RÉACTIVITÉ À CHAQUE ÉTAPE DE VOTRE DIVORCE

AMIABLE - DIVORCER SANS JUGE

Divorce par consentement mutuel

Depuis le 1er janvier 2017, les époux sont dispensés de passer devant le Juge aux Affaires Familiales s'ils sont d'accord sur le principe du divorce et sur toutes ses conséquences. Chaque époux doit avoir son propre avocat.

1/ en l'absence de bien immobilier commun, la liquidation ou son absence est réglée dans le cadre de la convention de divorce en présence d'un bien immobilier, un acte liquidatif sera établi par un Notaire.

Avant la signature de l'acte liquidatif, la convention de divorce par acte d'avocat ne peut être signée.

2/ rédaction de la convention de divorce (qui règle tous les effets du divorce, entre époux et relativement aux enfants)

3/ échange avec l'Avocat de l'autre époux, puis envoi du projet de convention en recommandé (LRAR - papier ou LRE - électronique après acceptation du client) pour purger un délai de réflexion de 15 jours

4/ suite à ce délai de 15 jours, une signature pourra intervenir en présence des avocats et des époux

5/ envoi dans les 7 jours au Notaire pour enregistrement au rang de ses minutes de la convention de divorce

6/ délivrance par le Notaire de l'attestation de dépôt de la convention qui vaut divorce puis établissement des formalités à l'état civil

DIVORCER AU TRIBUNAL

Divorce judiciaire

Des passerelles sont toujours possibles en cours de procédure pour trouver une issue amiable ou homologuer les accords passés entre les époux devant le Juge.

AMIABLE - requête conjointe

En fonction de la situation du client (présence d'un bien immobilier non encore liquidé...), il est possible d'opter pour un divorce judiciaire simplifié, en déposant auprès du Tribunal une requête conjointe aux fins de divorce qui pourra être établie par les deux avocats des parties, accompagnée de la déclaration d'acceptation du principe de la rupture du mariage sous seing privé et contresignée par avocats.

AUTRES CAS DE DIVORCE

Pour acceptation du principe du divorce : les deux époux sont d'accord sur le principe du divorce, mais pas nécessairement sur les conséquences du divorce. 

Pour altération définitive du lien conjugal : l'accord de l'autre époux sur le principe du divorce n'est pas requis, le divorce peut être prononcé en présence d'une cessation de la vie commune datant de plus d'un an.

Pour faute : la faute doit être imputable au conjoint, constituer une violation grave ou renouvelée d'un devoir conjugal et rendre intolérable le maintien de la vie commune. La faute se démontre par tous moyens, dans la limite du principe de loyauté de la preuve.